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Hommages 2005 - Quentin DENIS
Commémoration du 91ème anniversaire des Combats de la Sambre
du dimanche 21 août 2005
au cimetière militaire français de la Belle-Motte
Discours
prononcé par Monsieur Quentin DENIS d’Aisemont
au nom de la jeunesse de Belgique
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
J’aimerais tout d’abord nous transporter en août 1914, où, à Belle-Motte, les combats font rage et les coups de feu sont incessants. Il y a 91 ans, à l’endroit où nous nous trouvons aujourd’hui, des centaines de soldats sont tombés. Je pense à tous ces hommes, à qui la vie souriait ; à ces jeunes qui comme nous maintenant, espéraient un bonheur futur mais que le cruel destin a balayé sous le poids des armes en ce mois d’août 1914.
Car en ce temps là, tout le monde dans la haute hiérarchie militaire savait quel était le sort réservé à tous ces vaillants soldats, et cela dans les deux camps. Ce sort, nous le connaissons tous à présent. Et comme pour nous rappeler les horreurs de cette guerre, ce cimetière – comme tant d’autres – est là, avec ses monuments, ses croix blanches alignées comme un régiment au passage d’un officier ; ces croix blanches sont dressées en souvenir de tous ces valeureux soldats, ces hommes qui se sont battus pour notre liberté.
Depuis que le monde existe, les guerres traversent le temps, et bien malheureusement, se font chaque fois de plus en plus violentes. A l’issue de celles-ci s’installe une paix, qui peut être longue mais souvent trop courte, qui prépare la guerre ou vraiment la termine. Il y a pour moi différents types de paix, mais qui bien souvent se ressemblent. Car la grande paix, la paix universelle qui mettra fin à toutes les guerres du monde, n’a pas encore été proclamée. Nous pouvons dès à présent la construire, car la paix n’est pas qu’un simple traité entre pays. La paix est un sentiment qui doit toucher chacun de nous. Ce sentiment doit rayonner dans notre vie et doit consolider notre amitié et nos relations car si petits que nous soyons, nous sommes à la base de la paix. Certaines personnes dans ce monde ne mesurent pas l’ampleur des dégâts causés par les guerres, et n’y prennent même pas attention lorsqu’elles passent devant ce cimetière militaire où règnent le silence et le deuil.
Fort heureusement, tout le monde n’agit pas de cette façon. De nos jours, de nombreuses personnes se battent afin de faire cesser tous ces massacres et toutes les guerres inutiles. C’est un exemple que je vous invite à suivre. Car si nous vivons aujourd’hui dans une Europe en paix, si nous nous accomplissons dans un pays démocratique, cela n’a pas toujours été le cas.
Et qui peut nous affirmer que cela durera, que la bêtise humaine ne touchera pas encore une fois l’esprit d’un homme qui, avide de pouvoir, fera reprendre les armes et permettra au sang de couler à nouveau en nous faisant revivre l’enfer que nos aïeux ont vécu.
Car là est le problème. L’homme est assoiffé de pouvoir et prêt à tout pour l’obtenir. Le pouvoir n’est en fait qu’un mot, mais a déjà marqué l’Histoire de faits terribles. Et si posséder le pouvoir signifie faire couler le sang d’autrui pour y arriver, je n’en voudrais pour rien au monde et jamais je ne désirerais revivre ou faire revivre à d’autres, les souffrances vécues par les plus anciens d’entre nous.
Je pense qu’il est de notre devoir, à nous les jeunes, de brandir l’étendard de la paix, de le placer le plus haut possible afin que chaque personne dans ce monde, quelle que soit son influence, puisse admirer la bannière de notre liberté flottant au vent et puissent se dire que toutes ces guerres n’apportent rien ; un monde en paix serait un monde idéal.
Je voudrais terminer par une citation de Baruch Spinoza, un philosophe hollandais, qui résume ce discours :
« La Paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance et de justice. »
Merci à tous et bonne journée. Quentin DENIS. Date de création : 20/09/2011 @ 21:25
Dernière modification : 20/09/2011 @ 21:31
Catégorie : Hommages 2005
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