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Hommages 2016 - Discours de la Jeunesse
102e anniversaire des Combats de la Sambre – Dimanche 21 août 2016 Discours de Mesdemoiselles Kimberly DECLERCQ et Léa PAPYN au nom de la Jeunesse d’Aiseau-Presles Cimetière National Militaire de la Belle-Motte
Mesdames et Messieurs,
- Pour nous, les jeunes d’Aiseau-Presles, la guerre, ce sont des images qu’on aperçoit, tous les jours, dans les Journaux télévisés. Des explosions, des gens qui courent, d’autres qui restent au sol, et le commentaire du journaliste qui donne le nombre de morts. Pour nous, les jeunes d’aujourd’hui, la guerre, c’est rapide, et c’est loin.
- Pour nous, les jeunes d’Aiseau-Presles, les guerres mondiales, la deuxième, la première, c’est un chapitre dans un livre d’histoire ; ce sont des images de film, ou de documentaires en Noir et blanc. Des types à moustache habillés bizarrement avec de vieux fusils, ou des chariots tirés par des chevaux. Pour nous, les jeunes d’aujourd’hui, la guerre c’est bizarre, et c’était avant.
- Pour nous, les jeunes d’Aiseau-Presles, le cimetière de la Belle-Motte, c’est un grand jardin, avec de belles pelouses, de belles, fleurs, bien entretenu, au milieu des champs. Et toutes ces tombes blanches, alignées, bien ordonnées, ça donne un sentiment de paix et de sérénité. Pour nous, les jeunes d’aujourd’hui, la guerre c’est beau et c’est paisible.
- Du coup, pour nous, les jeunes d’Aiseau-Presles, des combats, chez nous, dans nos rues, dans nos villages, on a du mal à se l’imaginer. Des gens ordinaires, le boucher, l’instituteur, le curé, qui se font fusiller en pleine rue, pour rien, on ne comprends pas. Des soldats qui se tirent dessus, qui se tuent à la baïonnette, qui se font déchiqueter par le tir des canons, tous les jours, pendant quatre ans, c’est dément. Que sous ces belles petites croix blanches, sous ces belles pelouses, il y ait plus de quatre mille soldats, pas beaucoup plus vieux que nous, qui sont venus de France se faire tuer ici pour que notre pays reste libre, c’est incroyable. Alors nous, les jeunes d’aujourd’hui, on a besoin de vous. Besoin de votre mémoire, besoin de vos souvenirs, besoin que vous nous rappeliez que ça a existé, ici, pour de vrai.
Parce que nous, les jeunes d’Aiseau-Presles, les jeunes d’aujourd’hui, on ne veut plus jamais que ça arrive, ni maintenant, ni jamais, ni ici, ni ailleurs.
Date de création : 20/03/2017 @ 17:54
Dernière modification : 21/03/2017 @ 08:22
Catégorie : Hommages 2016
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