Mémorial du 25è RI
Rechercher Nos Articles
Evennement Hommages 1919 Hommages 1920 Hommages 1921
Hommages 1922 Hommages 1923 Hommages 1924 Hommages 1925 Hommages 1931 Hommages 1934 Hommages 1935 Hommages 1936 Hommages 1937 Hommages 1938 Hommages 1939 Hommages 1949 Hommages 1954 Hommages 1955 Hommages 1959 Hommages 1960 Hommages 1961 Hommages 1964 Hommages 1977
Hommages 1978 Hommages 1979 Hommages 1980 Hommages 1981 Hommages 1982 Hommages 1983 Hommages 1991 Hommages 1992 Hommages 1993 Hommages 1999 Hommages 2000 Hommages 2001 Hommages 2002 Hommages 2003 Hommages 2004 Hommages 2005 Hommages 2006
Hommages 2007 Hommages 2009 Hommages 2010 Hommages 2011 Hommages 2012
Hommages 2013
Hommages 2014
Hommages 2015
Hommages 2016
Hommages 2017
Hommages 2018
Hommages 2019
Hommages 2020 Hommages 2021 Nécrologe Actualités
Les cimetières
militaires
Service d' Etat-Civil
Nous Contacter
Visites
visiteurs visiteur en ligne |
Hommages 2009 - Dans la Presse
Extrait du journal « Vers l’Avenir » - Edition « Basse-Sambre » du lundi 24 août 2009 – pages 2 & 3 _______________________ Texte intégral. Le souvenir vivace des braves, à Belle-Motte · Christian MASSET «Que dire pour conclure en de si tristes circonstances que Sagesse, Respect et Jeunesse» Léal Y Pitia, la plus jeune intervenante de la cérémonie.
4070 c'est le nombre de soldats qui reposent ici sur le site de Belle Motte depuis le début de la Première Guerre mondiale et la bataille de la Sambre.
Le comité du Souvenir a porté le 95e anniversaire de la bataille de la Sambre, terrible moment de l'histoire. Que d'émotion à Belle Motte et ce n'est malheureusement pas toujours le cas dans ce genre de manifestation. La commémoration de la bataille de la Sambre, qui a vu tomber au combat plus de 6000 soldats français dont 4 070 ont leur sépulture sur le site de Belle Motte a attiré du monde. Pourquoi ce succès ? D'une part, un comité dynamique est derrière cette manifestation et d'autre part, les jeunes. Cette année, le comité du souvenir de Le Roux, l'organisateur de cette imposante commémoration depuis 1919, a porté le 95e anniversaire. Aujourd'hui, le comité est présidé (depuis 2005) par le colonel Christian Chabot encadré par Huguette Patris, secrétaire, Luc Charles, trésorier, Pierre Godenne, porte-drapeau, Michaël Chapelle et le Lt-Col Jean-Luc Vanbel, administrateurs. Jean-Luc Collin, fils d'un ancien de 40-45, a rejoint le groupe en 2008. Daniel Tilmant, qui assura la présidence de 1977 à 2003, est toujours administrateur en qualité de président d'honneur.
Une importante délégation française, et pour cause... Cette année, l'hommage a été rendu avec un éclat particulier. En effet, précédés par l'Harmonie royale l'Union de Fraire, des détachements de soldats français et belges ont conduit le cortège, accompagnés par les drapeaux nationaux. Des délégations de Guingamp, Saint-Malo, Vitré, Rouen, Givet, d'où venaient les soldats français étaient présentes. Les autorités communales de Fosses, Aiseau, et Mettet ainsi que M. Mathen, gouverneur de la province, le consul général de France et des officiers des deux armées ont rehaussé la cérémonie. Depuis trois ans, le comité invite ceux qui le désirent à parrainer la tombe d'un soldat français. La formule rencontre un grand succès, plus de 340 tombes ont déjà été parrainées. Parmi les parrains des tombes, cette fois, on trouvait notamment un bébé d'à peine 12 jours, un de 18 mois et un de 3 ans. Un Français a retrouvé son grand-père ici à Belle Motte, le soldat Louis Marie Fradin. C'est avec émotion qu'il a pris la parole. Ce soldat n'a pas pris part aux combats de la Sambre, mais mobilisé en 1915, il rejoignit le 91e bataillon d'infanterie. Fait prisonnier en 1918, il décéda de la grippe espagnole à Sivry Rance où il avait été mis au travail forcé.
Solennité était le mot d'ordre, ce dimanche. Un deuxième soldat a été mis à l'honneur, le soldat Taffin. Il sert comme sapeur dans la 1re compagnie du 3e régiment du Génie et se dirige vers Sart Saint-Laurent. Le 23 août 1914, ordre lui est donné de défendre la lisière ouest du bois de la Folie. À 13h, une attaque a lieu sur la ferme de la Folie. Suite à un manque de communication, son régiment se retrouve seul en face de l'ennemi en nombre bien supérieur. Il prend la décision de se replier par échelon en combattant. La retraite s'exécute en bon ordre sous un feu très meurtrier. C'est au cours de cet engagement qu'il tombe, frappé d'une balle en plein front.
Paroles d'une autre génération Une jeune fille, Léal Y Pitia, avait écrit un texte sur la bataille de la Sambre. «Nous les jeunes ne nous rendons pas bien compte de l'horreur pendant les guerres. Nous sommes d'ailleurs très souvent bien étonnés de savoir que la première guerre mondiale était si proche de chez nous et qu'elle a tué à grands coups de fusils et d'éclats d'obus. N'êtes-vous pas atterrés à la pensée qu'ici sont enterrées autant de victimes en ce paisible lieu? Si plus de 50o soldats français ont été tués ici même, ils sont 4060 à avoir été rassemblés ici car la bataille a fait rage dans toute la région. Que dire pour conclure en de si tristes circonstances que Sagesse, Respect et Jeunesse ».
Parole à une jeune fille. Horreur totale et...courage à revendre Trois jours d'un mois d'août 1914 ont plongé la Basse-Sambre dans l'horreur. Des milliers de corps de soldats français jonchaient son sol. La Belgique vient de rejeter l'ultimatum des Allemands, qui demandent à traverser librement notre pays pour attaquer la France. La guerre est inévitable. Malgré leur bravoure, les soldats belges ne peuvent endiguer l'avance des armées teutonnes. Restait la Sambre comme dernier obstacle naturel, avant que les soldats du général von Bülow ne déferlent « nach Paris ». Du quartier général des armées françaises, ordre est donné au général Lanrezac, commandant du me Corps d'Armée de «tenir jusqu'au bout de la rivière ». Dès la déclaration de la guerre, le 10e Corps d'Armée français, stationné en Bretagne et en Normandie, gagne par voie ferrée la région de Rethel dans les Ardennes françaises, puis, à marches forcées, arrive en Basse‑Sambre. Les 20, 21 et 22 août 1914, trois jours durant, les troupes du général Lanrezac résistent avec une détermination farouche face aux « hulans » de von Bülow. Habitués à vaincre, ceux-ci rendus furieux par cette résistance qui freine leur «marche fraîche et joyeuse» vers Paris, mettent la région à feu et à sang. Il y a un Français pour trois Allemands. Les Français ne disposent pas d'armement aussi performant que les Allemands, ils ne sont pas préparés et de plus, ils sont fatigués par leur longue marche de Rethel jusqu'en Basse-Sambre. Dans ces conditions, l'échec est inévitable. Depuis, quelque six mille «culottes rouges » reposent dans les cimetières de la Belle Motte, aux confins des anciennes communes d'Aiseau Le Roux et d'Auvelais. Près d'un millier de civils aussi payent de leur vie la furia teutonne et notamment à Tamines dont 364 habitants sont fusillés à la mitrailleuse le long de la Sambre, place Saint-Martin. C.M.
Une imposante délégation officielle.
Belle Motte n'est pas un lieu oublié des vivants.
Date de création : 23/04/2016 @ 11:23
Dernière modification : 23/04/2016 @ 11:23
Catégorie : Hommages 2009
Réactions à cet article
|