Mémorial du 25è RI

Toutes les Pages Mémoires


A (12)

B (21)

C (30)

D (37)

E (5)

F (33)

G (59)

H (36)

I (1)

J (23)

K (1)

L (152)

M (49)

N (7)

O (6)

P (24)

Q (4)

R (12)

S (10)

T (13)

V (12)


Rechercher





Nos Articles

Fermer Evennement

Fermer Hommages 1919

Fermer Hommages 1920

Fermer Hommages 1921

Fermer Hommages 1922

Fermer Hommages 1923

Fermer Hommages 1924

Fermer Hommages 1925

Fermer Hommages 1931

Fermer Hommages 1934

Fermer Hommages 1935

Fermer Hommages 1936

Fermer Hommages 1937

Fermer Hommages 1938

Fermer Hommages 1939

Fermer Hommages 1949

Fermer Hommages 1954

Fermer Hommages 1955

Fermer Hommages 1959

Fermer Hommages 1960

Fermer Hommages 1961

Fermer Hommages 1964

Fermer Hommages 1977

Fermer Hommages 1978

Fermer Hommages 1979

Fermer Hommages 1980

Fermer Hommages 1981

Fermer Hommages 1982

Fermer Hommages 1983

Fermer Hommages 1991

Fermer Hommages 1992

Fermer Hommages 1993

Fermer Hommages 1999

Fermer Hommages 2000

Fermer Hommages 2001

Fermer Hommages 2002

Fermer Hommages 2003

Fermer Hommages 2004

Fermer Hommages 2005

Fermer Hommages 2006

Fermer Hommages 2007

Fermer Hommages 2009

Fermer Hommages 2010

Fermer Hommages 2011

Fermer Hommages 2012

Fermer Hommages 2013

Fermer Hommages 2014

Fermer Hommages 2015

Fermer Hommages 2016

Fermer Hommages 2017

Fermer Hommages 2018

Fermer Hommages 2019

Fermer Hommages 2020

Fermer Hommages 2021

Fermer Nécrologe

Actualités
Les cimetières
militaires
Service d' Etat-Civil
Nous Contacter
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

Hommages 1993 - Romain BOQUEN
Commémoration du 79ème anniversaire des Combats de la Sambre
Nécropole militaire française de la Belle-Motte
Discours
prononcé par Romain BOQUEN,
maire-adjoint de la Ville de Saint-Brieuc
 
Dimanche 22 août 1993
_______________________

1993_Discours_Romain_Boquen.jpg 
 
Monsieur le Président,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Chers Amis,
 
 
Mes premiers mots seront d’abord pour remercier le Président TILMANT et son équipe pour leur dévouement à maintenir dans nos mémoires le sacrifice de milliers de soldats Français et Belges tombés dans cette région et reposant à jamais en ce lieu pour avoir défendu ces valeurs universelles que sont la liberté et la dignité de l’homme.
 
Non ce n’est pas vivre avec le passé que se souvenir, c’est dans le cas présent ne pas oublier ceux qui se sont battus souvent avec l’énergie du désespoir pour que les lendemains soient pour les générations à venir un gage de paix et d’espérance.
 
Oui, une telle commémoration est non pas utile mais plus que nécessaire, indispensable dirai-je afin de transmettre et faire savoir à notre jeunesse, à ces jeunes gens que ces temps de paix dans notre Europe du nord n’ont pas été bâtis que grâce au sacrifice de jeunes qui, comme eux, ne demandaient qu’à vivre en paix dans leur pays, leur famille.
 
C’est pourquoi, je souhaite très sincèrement que cette commémoration puisse, au-delà de ce lieu, porter et inclure, non seulement dans la réflexion, mais surtout dans le comportement des hommes, le message de la paix.
 
Malheureusement, aujourd’hui, que constatons-nous ? A défaut de guerre et de conquêtes territoriales, ce sont le pire de tous les maux, les guerres civiles qui prennent le relais : les guerres ethniques, les guerres de religion.
 
Oui, la folie des hommes est grande et l’irresponsabilité prend le pas sur la réflexion et la sagesse ; c’est d’autant plus navrant que ceux qui maintiennent et encouragent cet état de fait sont bien à l’abri et ne craignent rien pour leur vie, ce sont les innocents, ceux qui ne sont pour rien dans les décisions qui sont les victimes, c’est, je dirais, le crime organisé par personnes interposées.
 
L’Afrique, l’Amérique Centrale et du Sud, l’Asie, même l’Europe n’échappent pas à cet engrenage de la violence et de l’intolérance, c’est l’escalade de l’atrocité. La personne humaine est bafouée, humiliée et on reste confondu devant la passivité des mieux-nantis, de ceux qui veulent se donner en exemple, mais que faire ?
 
Dans l’immédiat, à défaut de maîtriser ces conflits, je sais qu’il s’agit avant tout d’éviter toute extension conflictuelles et faire en sorte que la raison l’emporte, mais que faire lorsqu’il n’y a plus de raison et que personne ne veut entendre raison ?
 
Mais, peut-être ne pas intervenir quand au nom de je ne sais quelle purification ethnique on continue d’assassiner des personnes car c’est bien d’assassinat qu’il s’agit, de blesser et de rendre infirmes des milliers de gens dont beaucoup d’enfants, innocents par excellence qui fourniront des bataillons d’orphelins et d’handicapés et dont on ne sait ce que demain sera pour eux.
 
Par contre, à moyen terme, nous nous devons de façon impérative, partout dans le monde de chasser l’égoïsme et redécouvrir une société plus humaine, plus solidaire, plus fraternelle ; pour cela il faut réintroduire dans le cœur des hommes, dans leur cerveau, les valeurs morales fondamentales que sont les respect de l’autre et la tolérance, bref comme l’a si bien dit notre Président François Mitterrand, d’admettre le droit à la différence.

Pour cela, nous nous devons d’être plus que jamais vigilants et ce n’est pas ce qui vient de se passer dans un pays voisin avec la profanation d’un cimetière avec les sigles que nous pouvions croire à jamais révolus qui doit nous conduire à un laxisme dont nous pourrions dans l’avenir en payer durement les conséquences.
 
Il faut prendre conscience qu’à nouveau, le ver est dans le fruit et qu’il convient à nouveau de l’extirper car, comme l’a si bien dit Jean Rostand « qu’il est encore fécond le ventre d’où est sorti la bête noire. »
 
Croire que cette action est le fruit du hasard, c’est se mettre un bandeau sur les yeux et refuser de voir la vérité en face ; personnellement, je pense plutôt à une action concertée afin de juger de la réaction des gens et de voir l’audience qu’un tel mouvement peut avoir, sans différents pays, auprès des jeunes surtout.
 
Plus que jamais, il faut non seulement être sur la défensive, mais débusquer ces êtres malfaisants, porteurs de malheurs dont nous avons eu, il y a un peu plus d’un demi-siècle, à connaître les agissements et les comportements ;
 
Vers une société plus équitable, plus humaine, plus fraternelle, tels doit être le sens de notre vie. C’est le combat que nous devons poursuivre, car c’est au nom de ces idéaux que l’on rêve et que l’on lutte.
 
Merci.
 
Romain BOQUEN
Maire-adjoint de Saint-Brieuc.

Date de création : 20/01/2011 @ 17:53
Dernière modification : 20/01/2011 @ 17:58
Catégorie : Hommages 1993

Imprimer l'article Imprimer l'article


Réactions à cet article

Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


^ Haut ^